Après les ravages de l'ouragan Matthew, le FIDA/pcH s'est associé à World Renew et à la Banque canadienne de céréales vivrières pour apporter une aide à court terme à 1600 familles qui ont perdu leur maison et leurs moyens de subsistance. Le projet comprend une enquête approfondie auprès de plus de 3 000 ménages. Il est conseillé de ne pas prolonger l'aide au-delà de trois mois afin d'atténuer la dépendance à long terme. À cette fin, des semences seront fournies pour la prochaine saison de plantation.

Le but de ce projet était d'éduquer les mères à fournir des soins et une nutrition appropriés à leurs enfants. Cela comprenait des cours de cuisine deux fois par semaine, la distribution d'un produit de traitement de l'eau aux enfants atteints de la gale, et la fourniture d'un traitement et de médicaments appropriés. Au cours du projet, il y a eu 4 séances de dépistage utilisant le périmètre brachial. Deux ont eu lieu à Lescave et deux à Duchity. Lors de chaque séance, les mères sont invitées à dire ce qu'elles veulent donner à manger à leur enfant lors de la séance suivante. La recette sera discutée et la valeur nutritionnelle de chaque ingrédient sera expliquée. Avant la session suivante, deux femmes achèteront les ingrédients nécessaires au repas. Pendant qu'un groupe fera la cuisine ensemble, l'autre groupe fera le ménage après. Avant de manger le repas préparé, une chanson est toujours chantée, presque comme une prière. Avec l'aide d'un autre sponsor, le suivi du projet sera rendu possible. Cela permettrait aux enfants participant au projet d'avoir une alimentation équilibrée pendant 15 jours consécutifs, ce qui permettrait de guérir avec succès la malnutrition.

L'ouragan Matthew a dévasté trois coopératives dans le département de la Grande Anse en Haïti, représentant plus de 3000 membres. Le FIDA/pcH est en mesure de réagir grâce au soutien reçu d'un certain nombre de partenaires actuels. La réponse initiale nous permet de fournir des kits de nourriture et des abris d'urgence.

La distribution peut être effectuée de manière juste et équitable en raison des valeurs et des principes auxquels les coopératives sont formées, tels que : la démocratie, la participation, l'égalité des sexes, la responsabilité et la transparence. Nous sommes fiers du leadership que ces coopératives exercent au sein de leurs communautés et nous apprécions nos donateurs et partenaires dont l'investissement continue d'être affirmé.

Le but de ce programme est de renforcer la capacité des femmes et des hommes agriculteurs à permettre une plus grande confiance et une meilleure connaissance de soi, pour le plus grand bénéfice des familles et de la communauté. Le programme offre un programme d'études à trois niveaux en Kreyòl, chaque niveau étant un trimestre de neuf mois et couvre les domaines d'apprentissage suivants :

• Connaissance et application des notions de communication orale, écrite et artistique
• Connaissance et application des concepts essentiels en mathématiques
• Connaissances et compétences en sciences expérimentales
• Connaissances, sensibilisation et compétences liées à leur environnement
• Connaissances et capacités en matière de protection de l'environnement
• Connaissances et capacités en matière de gestion d'entreprise
• Capacité à transférer des compétences et à créer de la richesse
• Connaissance et capacité à respecter les droits d'autrui et à exercer ses devoirs civiques de manière responsable
• Capacité à transmettre les valeurs apprises
• Capacité à exercer un pouvoir de décision au sein de groupes et/ou d'une communauté.

Le projet compte actuellement 737 hommes et femmes.

Le FIDA/pcH est chargé d'évaluer la capacité et le potentiel des coopératives existantes en Haïti à produire des cultures destinées à l'exportation à grande échelle et à la consommation locale. Les coopératives seront évaluées en fonction de leur force et de leur capacité institutionnelles, de leur adhésion aux sept principes internationaux des coopératives, de leurs défis actuels et de leurs points forts. Les coopératives doivent être enregistrées auprès du Conseil National des Coopératives d'Haïti. Environ 28 coopératives seront sélectionnées, représentant environ 10 % de toutes les coopératives agricoles enregistrées en Haïti.

Même si les coopératives des Fon Batis sont établies depuis longtemps, leur croissance a été limitée en raison du manque d'accès au crédit agricole pour leurs membres et au crédit de capital pour l'entreprise. Malgré ces difficultés, un certain niveau de structure organisationnelle a été maintenu et elles restent conformes aux principes de fonctionnement des coopératives. Sans soutien extérieur, de nombreuses coopératives ne sont pas en mesure de progresser ou d'atteindre les principaux objectifs pour lesquels elles ont été créées. Bien qu'elles jouissent d'une certaine stabilité économique qui leur permet de continuer à fonctionner, elles ne disposent pas de structures suffisantes pour s'élever à un niveau organisationnel supérieur. En outre, l'ensemble du secteur agricole haïtien est mis au défi de trouver des semences appropriées, voire de se procurer des semences suffisantes pour répondre à la demande. Ce projet propose de renforcer deux coopératives dans la région de Fon Batis en Haïti : la Coopérative Lumière Chinchiron (COLUC) et la Coopérative L'union Peyisan Calouis (CUPEC) ; de fournir un financement et un soutien aux activités génératrices de revenus pour les membres et aux organisations coopératives, ce qui comprendra la création de banques de semences.